L’Union européenne compte plusieurs villes festives qui sont devenues populaires pour le tourisme sexuel. Barcelone, par exemple, est célèbre pour sa scène de clubs et de bars, ce qui en a fait un lieu idéal pour ceux qui cherchent à s’amuser. À Barcelone, le quartier rouge est facilement visible la nuit. Les prostituées fréquentent également la rue Gran Via à Madrid. Sur l’île d’Ibiza, il y a un quartier rouge dans la partie du quartier de Figueretas.
Amsterdam
Bien qu’Amsterdam soit connue pour son tourisme sexuel, la ville impose certaines règles aux visiteurs. Il est illégal de solliciter la prostitution, et ce depuis 1570. La police fait parfois des descentes dans les maisons closes et envoie les femmes arrêtées là pour être filées en laine. Toutefois, le gouvernement néerlandais a légalisé la prostitution en 2000 et a autorisé les prostituées à s’inscrire en tant qu’entrepreneurs indépendants et à louer des vitrines dans les maisons closes autorisées.
Visiter le quartier rouge peut être une expérience amusante. La ville compte de nombreuses attractions touristiques. Visiter Amsterdam en journée n’est donc pas une mauvaise idée. Mais pour ceux qui souhaitent faire l’expérience de la prostitution dans un environnement sans y être impliqués, il existe un certain nombre d’options de visite. Il existe des visites audio, des visites à pied autoguidées et même des visites de bordels menées par de vraies prostituées.
Hongrie
La prostitution est bien connue en Hongrie, qui est l’une des destinations touristiques les plus populaires de la région. Malheureusement, la situation des travailleurs du sexe en Hongrie est très différente de celle des pays occidentaux. Les travailleurs du sexe hongrois sont souvent confrontés à une stigmatisation extrême, au chômage et à un désavantage social. Certains sont même victimes de la traite des êtres humains ou se voient promettre un travail qui n’implique pas de rapports sexuels. La plupart de ces prostituées sont incapables de négocier les conditions de leur travail car elles ne parlent pas la langue du pays d’accueil. Elles sont totalement dépendantes des trafiquants et ignorent souvent que leur statut d’emploi est contrôlé.
La prostitution est légale en Hongrie depuis le début des années 2000, mais le pays a du mal à sortir de la crise économique. En réaction, le pays a vu une augmentation des clients domestiques et une baisse significative du nombre de femmes travaillant dans le commerce du sexe. On estime qu’environ 1250 hommes et huit mille femmes travaillent dans l’industrie du sexe en Hongrie, la partie la plus développée et la plus visitée du pays.
Espagne
L’Espagne est réputée pour son tourisme sexuel, mais il y a plusieurs choses à garder à l’esprit pour éviter d’être victime de l’industrie de la prostitution du pays. L’économie espagnole a été durement touchée par la crise financière de 2008-2009, et les maisons closes, également connues sous le nom de clubs de substitution, sont revenues sur le devant de la scène. Le gouvernement espagnol a même essayé de calculer le nombre d’emplois et le PIB que les maisons closes génèrent grâce au tourisme sexuel, mais il est resté les mains vides. Après son arrivée au pouvoir, le parti socialiste de Pedro Sanchez a promis d’abolir les maisons closes. Les critiques affirment qu’il s’agit d’un stratagème pour attirer les électrices, car cela n’a pas permis d’arrêter l’épidémie.
Le pays abrite l’une des plus grandes concentrations de maisons closes légales d’Europe. Il existe des centaines de clubs de strip-tease, dont certains sont mixtes avec des maisons closes. Il n’y a pas de KTV en Espagne, mais le pays compte des clubs échangistes et des clubs BDSM. Vous pourrez trouver une fille pour le sexe pour un prix allant de vingt à 75 euros. Le prix est souvent déterminé par le physique des deux parties. Il est donc important de savoir négocier.
Ukraine
La chute de la valeur de la monnaie ukrainienne au début des années 2000 et l’introduction d’un régime d’exemption de visa pour les citoyens américains ont suscité une forte augmentation du tourisme. Combiné à des vols bon marché en provenance de l’Union européenne, le nombre de visiteurs étrangers en Ukraine a considérablement augmenté. Le pays est l’une des destinations sexuelles les plus populaires en Europe, les touristes sexuels dépensant environ 106 euros par jour. L’Ukraine est depuis longtemps populaire auprès des touristes sexuels, et sa récente crise économique et ses troubles politiques n’ont fait qu’accentuer son industrie du sexe.